En début de semaine, Johannes Harkins a présenté le cadre des possessionsOpta . Ce modèle basé sur les séquences vise à aller au-delà de l'analyse des événements isolés et adopte une approche plus holistique dans la manière dont nous analysons la performance et le style, en examinant les passages de jeu, qui sont définis comme des séquences et des possessions (vous pouvez lire une explication plus approfondie en cliquant sur le lien ci-dessus).
Dans ce court article, je me suis concentré sur la Premier League et j'ai appliqué les données de séquence pour répondre à quelques questions tactiques pertinentes, en me concentrant sur les passes, le pressing et l'implication.
Passage
Quelle est l'équipe qui fait le plus de passes dans les séquences de jeu ouvertes ?
Nombre moyen de passes par séquence (jeu ouvert uniquement). Avec quatre passes par séquence, Manchester City est en tête de ce classement, David Silva étant le joueur le plus impliqué, avec plus de 57 séquences par 90 minutes.
Les équipes ont-elles des styles totalement différents en matière de transition ?
Similaire à la précédente, mais cette application ne reconnaît que les séquences qui commencent dans le tiers défensif d'une équipe et se terminent dans le dernier tiers.
Il y a un contraste évident dans la façon dont les équipes construisent leur jeu. L'approche directe de Burnley se traduit par une moyenne de 3,9 passes par séquence de "transition", tandis que l'approche plus patiente de Liverpool se traduit par une moyenne de 7,7 passes, la meilleure du championnat.
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À quelle hauteur du terrain les équipes terminent-elles les séquences d'opposition ?
Cette mesure identifie l'endroit du terrain où l'opposition termine ses séquences contre chaque équipe. Elle peut être utilisée comme un indicateur utile pour mieux comprendre comment une équipe presse.
Sans surprise, on retrouve Manchester City et Tottenham en haut de l'échelle, tous deux loués pour leur pressing cette saison. À l'autre extrémité, on trouve Sunderland et Hull, qui se sont tous deux assis en profondeur et ont laissé leurs adversaires contrôler le ballon dans leur propre moitié de terrain.
Burnley occupe la9e place de ce classement, ce qui confirme peut-être l'efficacité des attaquants de Sean Dyche en dehors de la possession du ballon.
Implication
Quels sont les joueurs impliqués dans le plus grand nombre de séquences ?
Les milieux de terrain centraux des six premières équipes dominent ce classement, ainsi que quelques arrières latéraux des équipes les plus pressantes. Seuls deux joueurs n'appartenant pas au top 6 sont présents : Pierre-Emile Højbjerg (Southampton) et Charlie Adam (Stoke City), tous deux milieux de terrain centraux.
| Joueur | Séquences concernées | Minutes jouées | Séquences par 90 |
| C. Fabregas | 1054 | 1327 | 71.51 |
| J. Henderson | 1545 | 2118 | 65.66 |
| J. Milner | 2236 | 3159 | 63.7 |
| G. Xhaka | 1655 | 2486 | 59.92 |
| P. Pogba | 1736 | 2608 | 59.9 |
| P. Coutinho | 1454 | 2243 | 58.35 |
| D. Silva | 1773 | 2766 | 57.7 |
| K. De Bruyne | 1842 | 2883 | 57.51 |
| D. Rose | 973 | 1533 | 57.13 |
| M. Ozil | 1798 | 2847 | 56.84 |
| A. Herrera | 1549 | 2464 | 56.57 |
| C. Eriksen | 1981 | 3164 | 56.34 |
| Y. Toure | 1217 | 1947 | 56.26 |
| B. Davies | 1060 | 1735 | 54.98 |
| Fernandinho | 1668 | 2754 | 54.51 |
| A. Ramsey | 744 | 1229 | 54.47 |
| P. Højbjerg | 786 | 1299 | 54.47 |
| K. Walker | 1617 | 2704 | 53.83 |
| C. Adam | 893 | 1495 | 53.76 |
| E. Can | 1410 | 2368 | 53.59 |
Les joueurs des équipes à forte possession de balle seront évidemment plus présents dans ce classement, de sorte qu'un ajustement pour les séquences globales d'une équipe devrait être envisagé avant toute autre analyse.
